Pont de La Bergère


PONT DE LA BERGERE (lieu dit des parachutages du groupe CHOTARD “Honneur et Patrie”)  
Le 15 juillet 1943 à Saint Just Pont de la bergère “la mer est calme, les flots sont bleus” l’avion pris en chasse par l’aviation allemande repart sans parachuter.  
Le 12 Août 1943 ,à Saint Just 500 m au Nord Est   Pont de la Bergere pour le groupe CHOTARD  “La mer est calme,les flots sont bleus” La lettre de reconnaissance “L” 8 Containers parachutés dans d’excellentes conditions, enterrés sur place l’équipe de parachutage :Guy.CHOTARD, Robert ETCHEBARNE, et les Trois GORICHON René, Jean, et Roger  
Le 15 août 1943, sur le même terrain, pour le compte de Charles VICTOR, à Romegoux:” il pleut bergère rentre tes blancs moutons”, 7 containers (un s’accroche dans la ligne électrique),sont cachés dans les bois à l’Est du terrain ; transportés vers le 10 septembre aux carrières de Fief de Foy, commune de Saint Sulpice d’Arnoult, par Jean GAUTIER ,de Marennes. Equipe de parachutage: Charles VICTOR, Jean MAUMONT, Théophile AMIAUX, Elie-Robert DUC ,Jacques PALACIN et Jean GAUTIER.  
Le 18 Août 1943 à 24 heures,terrain du pont de la Bergère, commune de Saint Just, 2ème parachutage pour le groupe Guy CHOTARD de Marennes: “ce soir nous fumerons” 16 containers de 200 kg .Double parachutage non indiqué par la répétition du message à l’émission de 18 heures . équipe de parachutage : Guy CHOTARD,Jacques PALACIN Elie-Robert DUC,Paul CHIRON, Edouard CAMUS et Jean , René,et Roger GORICHON Les containers du premier parachutage, enterrés sur place risquant d’être inondés en septembre, ils sont tous transportés par camion par Jean GAUTIER, Marcel NEAU et Edouard CAMUS dans la cave d’une maison inhabitée au Moulin de Pillerit, en bordure de la nationale 728 à 6.500 km de Marennes.   En octobre, ils seront déplacés à nouveau et enterrés en deux points différents dans les champs appartenant à GORICHON ,à quelques centaines de mètre du moulin de Pillerit.  
Le 10 octobre 1943 la presque totalité des armes parachutées furent découvertes par la Gestapo au cours des arrestations. Cette récupération par l’ennemi des armes parachutées, donna tort aux partisans du stockage contre ceux qui auraient souhaité une distribution immédiate. Trahis, dénoncés et arrêtés ils seront condamnés à mort et exécutés 
le 11 janvier 1944 Jacques PALACIN (35 ans),Jean GAUTIER (42 ans),Elie-Robert Marcel DUC (33 ans), Robert ETCHEBARNE (32 ans), Jean GORICHON (26 ans) , René GORICHON (22 ans) Déportés ne rentreront pas Marcel NEAU, Jean GAUTIER